• Bienvenue sur Macross France !

    Bienvenue sur la page décidée au groupe Macross France.

    Macross France est une communauté lancée en Avril 2021 suite à l’annonce du déblocage des droits de licence Macross suite à l’accord passé entre Big West et Harmony Gold.

    A l’occasion de lancement j’ai écris de longues présentations de chaque séries, et je me suis dis qu’au lieu de les laisser limitées à Facebook, il serait utilise de les présenter sur une page web plus facilement accessible au lieu de les laisser cantonner en privé.

    N’étant pas web designer, je m’excuse également pour la présentation très sommaire de cette page WordPress. (Si quelqu’un est volontaire pour améliorer le visuel, je suis open :D)

    Pour les intéressés par notre petite communauté (qui espérons le grandira à l’avenir avec la venue de productions en France) voici les liens concernés

    Page Macross France :
    https://www.facebook.com/MacrossFrance/

    Groupe Macross France :
    https://www.facebook.com/MacrossFrance/groups

    Communauté Twitter :
    https://twitter.com/i/communities/1520476170910900224

    Politesse et savoir vivre sont évidemment la règle d’or pour tous, chacun à sa conception et préférences pour Macross, tachez donc de respectez ceux qui auront des appréciations différentes des diverses oeuvres de la saga Macross ^^

  • MACROSS 7

    Avec la décision de revenir sur Macross en 1994, Shôji KAWAMORI et le Studio NUE décident de voir les choses en grand. Ainsi outre Macross Plus, c’est une toute nouvelle série télévisée qui est annoncée : Macross 7. Pour tout dire, il est difficile de dire ce qui a motivé précisément la création de cette série car cela n’est pas beaucoup documenté dans ce qui a pu arriver en occident sur le sujet, ce qui est sûr néanmoins c’est qu’il y avait une volonté de créer une vraie suite à The Super Dimension Fortress Macross et d’en profiter pour y intégrer beaucoup d’éléments scénaristiques qui n’avaient pu être utilisés 12 ans plus tôt. Le tout en renouant aussi avec le concept original de Macross qui était plus humoristique et parodique.

    Au final en retrouve donc une très grande partie du staff de la série originale, dont notamment le scénariste de DYRL? et de Macross IISukehiro TOMITA, et le character designer Haruhiko MIKIMOTO (qui néanmoins ne dirigera pas l’animation de la série alors qu’il oriente dès lors sa carrière vers l’illustration et le manga). Shôji KAWAMORI dirigeant Macross Plus, il n’y gardera qu’un rôle d’écriture et de supervision laissant la réalisation au vétéran Tetsuro AMINO (Iria – Zeiram The AnimaitonArslan Senki).

    Bien que plusieurs décennies séparent Macross 7 de la série originale, la série se présente d’emblée comme une suite directe – à l’opposé de Macross Plus qui tient plus du spin-off. Macross s’achevait par l’annonce d’un grand plan de colonisation galactique… et c’est au sein d’une de ces flottes de colonisation que prend place cette suite. Pour faire le lien, le couple emblématique de la série originale, Max et Milia Jenius, y tient un rôle de choix et leur fille Mylène est l’un des personnages principaux.

    Là où Macross 7 va surprendre par contre c’est par son concept : Macross nous avait présenté des pilotes et des chanteurs, et donc l’idée folle que se sont posés KAWAMORI et AMINO est simple : pourquoi pas un pilote chanteur ?

    Et de cette idée va naître ce qui sera la série la plus controversée de la licence.

    Il faut l’avouer : le concept peut paraître ridicule. Mais la réussite de Macross 7 est de l’assumer complètement et de proposer un ton totalement décalé. Basara Nekki, le fameux pilote chanteur de la série, est un personnage tout à fait unique et barré… mais plutôt que de tenter de nous faire gober la pilule, la série choisi d’en faire justement un personnage totalement décalé du reste de la série, et donc des autres personnages, dès le premier épisode. Ainsi quand Basara file dans sa Valkyrie pour pousser la chansonnette face aux ennemis tel une Lynn Minmay sous acide… C’est le public qui est représenté par tous les autres personnages présents qui en restent sans voix.

    On pourrait donc présenter Macross 7 comme une version jusqu’auboutiste des concepts de la série originale avec un côté volontairement kitsch et un ton ne se prenant pas toujours au sérieux – une approche diamétralement opposée donc de celle de Macross Plus sorti au même moment. On dit souvent que Macross se résume à trois pierres angulaires : méchas, musique et amour dont le dosage varie d’une série à l’autre, et dans le cas de Macross 7 la barre est totalement poussé du côté musique. Macross était avant tout une série de méchas avec de la musique… mais il n’est pas exagérer de dire que Macross 7 serait plus à considérer comme une série musicale avec des méchas. Et c’est là toute la différence. Au-delà du conflit entourant la flotte et les personnages, Macross 7 est tout autant l’histoire de ce petit groupe de Rock que sont les Fire Bomber et qui essayent de trouver leur succès.

    Pour illustrer les Fire Bomber d’ailleurs, le choix est fait pour cette fois de différencier comédiens et chanteurs. Ainsi alors que Nobotushi CANNA et Tomo SAKURAI prêtent respectivement leurs voix à Basara et Mylène, c’est Yoshiki FUKUYAMA (actuellement membre du groupe JAM Project) et son groupe Humming Birds qui sont choisis pour représenter les Fire Bomber, FUKUYAMA offrant ses talents de chanteurs pour Basara. Pour Mylène, c’est une jeune chanteuse appelée Chie KAJIURA qui interprétera ses chansons. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Big West et Victor Records feront les choses en grand avec pas moins d’une dizaine (!) d’albums au cours de la diffusion de la série, certains avec des chansons qui ne seront jamais utilisées dans l’anime.

    Macross 7 sera ROCK ou ne sera pas. Histoire d’appuyer à quel point les Fire Bomber seront le cœur de musical de la série, elle aura par ailleurs la particularité de n’avoir aucune OST qui lui est propre en dehors de la discographie du groupe. Les rares compositions musicales non issues des albums des Fire Bomber étant quelques pistes tirées de Macross Plus et de Macross II (!).

    Et pourtant malgré cette approche extrême et décalée, malgré ce kitsch ambiant, on découvre un univers travaillé aux personnages nombreux et attachants et avec un réel développement sur la durée, autant du côté des héros que des protagonistes. L’univers n’est pas en reste avec l’introduction de nombreux éléments, parfois surprenants (comme la présence pour la première fois de créatures géantes et d’éléments quasi surnaturels) mais qu’on retrouvera souvent par la suite, le tout accompagné de moult révélations autour de la Protoculture et des liens parfois surprenant avec l’univers établi dans la série originale. Et alors que la série avance et que le côté déjanté de celle-ci trouve sa raison d’être… Difficile de ne pas être convaincu par le résultat.

    Tout n’est pas parfait dans la forme néanmoins. Si la réalisation technique est correcte et a le mérite d’être plutôt homogène, elle n’aura que très rarement de fulgurances sur les 49 épisodes que composent la série (les grand moments d’actions à bord de méchas se faisant relativement rares, la série les gardant en réserve pour ses moments phares) et souffre d’une utilisation parfois excessive d’animation répétée. Un problème qui se retrouve aussi en terme de rythme, où la série suivra souvent un schéma assez répétitif dans son déroulement. Le paradoxe c’est que ce rythme est aussi la raison qui permettra une aussi bonne évolution des personnages et que la moindre rupture de la routine devient tout de suite marquante… mais cela ne parvient pas pour autant à effacer la sensation d’un rythme un peu trop lent, comme si on voyait une série de 26 épisodes étendue sur le double.

    Malgré ces réserves, Macross 7 demeure à n’en pas douter une série réussie avec des qualité surprenantes, mais son parti pris fait qu’elle n’est pas du gout de tout le monde et elle a toujours amené à des avis clivant : on adore ou on déteste, mais les Fire Bomber laissent peu de place aux démi-mesures. Le public Japonais néanmoins ne s’y est pas trompé, et la série fut un gros succès de la saison 1994-1995 même si elle n’atteint pas les sommets de l’originale (il faut dire qu’un “petit” anime appelée Evangelion débutait au même moment), amenant toute une nouvelle génération de fans sur Macross.

    En parallèle à la série, Macross 7 fut également accompagné d’un film cinématographique The Galaxy Is Calling Me?, en vérité un court métrage de 30 minutes accompagnant Macross Plus – Movie Edition en salles. Se présentant comme un gros épisode situé vers la fin de la série, elle permet surtout d’offrir une bien plus belle réalisation technique et d’y introduire une autre fille du couple Jenius.

    Pour parachever le tout, une série de trois OAVs Macross 7 Encore suivra la fin de la série, rajoutant notamment du background aux Fire Bomber ainsi qu’une petite aventure déjantée face à une flotte de Meltrandi…

    Contrairmente à Macross II et Macross PlusMacross 7 n’est jamais sorti en occident à l’époque. Les raisons sont multiples : déjà on peut penser que le concept a pu refroidir les éditeurs (il faut dire ce qui est : le public occidental de Macross a beaucoup d’atomes crochu avec celui de Robotech et a tendance a préféré son aspect militariste à son aspect musical), mais il faut aussi compter le nombre d’épisodes : 49 c’était beaucoup à une époque où la tendance était surtout de sortir des séries d’OAVs relativement courtes. Enfin le dernier obstacle, et de taille, venait du prix des droits : l’achat de la série aurait nécessité en plus de négocier auprès de Victor Entertainment les droits de tous les albums des Fire Bombers dont le coût était faramineux, les éditeurs américains estimaient que même s’ils mettaient tous ensemble, ça resterait trop cher. Par la suite les divers conflits de droits sur la licence ont réglé la question même si les accords récents concernant les droits de Macross ont amené à une annonce de la série en Blu-Ray sur le sol américain. Quant à la France ? Mystère…

    A noter qu’en France on a tout de même eu droit à l’édition du manga Macross 7 Trash de Haruhiko MIKIMOTO chez Glénat, même s’il n’a qu’un rapport très distant avec la série.

  • MACROSS PLUS

    Pendant que Big West semble se satisfaire de continuer Macross sans ses créateurs, Shôji KAWAMORI travaille de con côté sur un tout autre projet. Bien qu’il soit surtout connu pour ses histoires mettant en scène des affrontements épiques au cours de grandes guerres, KAWAMORI garde une passion première pour l’aviation, et tout particulièrement pour les histoires d’appareil expérimentaux et de leurs pilotes d’essai. Cela le motive donc à vouloir créer une histoire mettant en scène la rivalité entre deux pilotes d’essai de deux sociétés différentes mâtiné d’une histoire d’amour avec une chanteuse.

    Le problème ?

    Personne n’est intéressé. Rapidement les sponsors potentiels décèlent des similitudes avec l’œuvre phare du réalisateur, et lui suggèrent que s’il veut vendre son concept, il devrait le transformer pour l’intégrer à l’univers Macross et qu’à cela ne tienne, KAWAMORI finit par se laisser convaincre et se penche avec le Studio NUE pour continuer enfin l’univers Macross – toutes ces discussions et élaborations menant parallèlement à la création de Macross 7 avec une sortie commune des deux projets en 1994.

    Avec KAWAMORI et le Studio NUE de retour sur le devant la scène, Big West ravi de lancer ces nouveaux projets – espérant ainsi faire oublier la déception de Macross II – et Bandai se joint à la fête assurant un gros budget pour cette nouvelle production. Seule compromis : le projet initialement pensé comme un film deviendra une série de 4 OAVs à la demande du sponsor, un format plus rentable et moins risqué qu’une sortie cinématographique. Mais cela permet d’assurer à Macross Plus un apport financier plus que confortable…

    Et ça se voit !

    Dès sa scène d’ouverture affublée d’une mise en scène du feu de dieu et d’une réalisation irréprochable, les errements de Macross II sont rapidement oubliés et la série aura vite fait d’entrer dans le cœur des fans de Macross et du public d’animes en général.

    Il faut dire que pour son retour sur Macross, le Studio NUE s’est assuré un staff exceptionnel. Si KAWAMORI reste à la réalisation, il s’assure à la co-réalisation la présence d’un jeune réalisateur qui y fera ses premières armes, un certain Shin’ichirô WATANABE qui obtiendra une notoriété mondiale quelques années plus tard avec une petit anime insignifiant appelé Cowboy Bebop… Le scénario n’est pas en reste puis qu’il est signé par Keiko NOBUMOTO qui sera elle aussi la scénariste de Cowboy Bebope (et travaillera par la suite sur d’autres classiques comme Wolf’s Rain ou Space Dandy). Cerise sur le gâteau : le choix d’amener une compositrice encore peu connue mais qui deviendra vite légendaire et continuera encore longtemps à collaborer avec KAWAMORI et WATANABE : Yôko KANNO dont les compositions symphoniques digne d’un film cinématographique aura vite fait de laisser le public sans voix. Une équipe d’élite donc, qui associée aux vétérans du Studio NUE permet à Macross Plus de s’imposer d’emblée comme une référence des années 90′.

    Seule ombre au tableau : l’absence de Haruhiko MIKIMOTO au character design alors même qu’il est considéré à l’époque comme le designer attiré de la licence. La raison ? MIKIMOTO était déjà en train de travailler sur Macross 7 dont la pré-production commença avant celle de Macross Plus, et alors qu’il était prévu qu’il travaille sur les deux séries, la charge de travail que représente une nouvelle série TV l’amène bien vite à réaliser qu’il ne pourra pas cumuler le même poste sur Macross Plus – une situation qu’il regrette encore à ce jour, admettant bien volontiers que s’il avait eu le choix, il aurait préféré faire Macross Plus. A la place c’est MASAYUKI (character designer du culte Doomed Megalopolis de RINTARÔ, et plu récemment co-réalisateur des films Rebuild of Evangelion) qui reprend le rôle et le moins que l’on puisse dire c’est que son style détonne de ce pour quoi est connu la licence, avec un graphisme bien plus réaliste et mature mais qui aura rapidement séduit le public tant il s’associe parfaitement au ton bien plus adulte de cette nouvelle série.

    Car Macross Plus c’est un peu la série de la maturité. Là où Macross 7 à la télévision vise avant tout un nouveau jeune public à l’instar de la série originale 12 ans plus tôt, cette série d’OAV vise avant tout un public de fan qui a vieilli depuis, et présente un univers plus sombre et adulte, et des personnages (par ailleurs plus proches de la trentaine) plus matures que dans la production animée moyenne. Pour autant Macross Plus n’oublie pas non plus de mettre le chanson au cœur de récit, mais avec des tons électros (pour ne pas dire bizarres) choisis par Yôko KANNO pour illustrer les chansons de l’idole synthétique de la série, Sharon APPLE. On est loin de la J-Pop de Mari Iijima ! S’il n’est pas vraiment question de guerre dans cette série, le chanson sert néanmoins d’élément liants les différents points du récits et les thématiques étudiées par la série, tels que l’intelligence, mais aussi et surtout celui de la puissance de la volonté humaine face à toute autre chose (un thème qu’on retrouvera également au cœur de deux productions de KAWAMORI de l’époque : Macross 7 et Vision d’Escaflowne).

    Véritable illustration de la passion de KAWAMORI pour l’aviation mais aussi plus généralement de la Science-Fiction (avec des références à foison aux classiques du genre), Macross Plus fait aussi parti de ces séries qui a su touché les animefans bien au-delà de son public visé, tant la série est autosuffisante. En effet pour ce qui est sans doute la seule fois dans l’histoire de la licence, nous sommes vraiment dans une œuvre détachée du lore de l’univers général de Macross qui ne sert que de toile de fond que pour raconter une histoire totalement indépendante. Ce peut-être à la fois une qualité ou un défaut (c’est selon) mais c’est aussi sans doute ce qui explique que la série ait marqué le public bien au-delà des fans de Macross.

    Après l’échec de Macross II, cette nouvelle série sera un gros succès sur le sol Japonais mais fera aussi son effet en occident où elle arrivera rapidement. Au final seules quelques réserves par rapport au côté un peu expéditif du combat final laissera quelques bémol… des réserves néanmoins qui seront vites corrigées…

    Car un an plus tard – et plus exactement deux mois à peine après la sortie du dernier OAV – voit la sortie en salles (accompagné d’un court métrage de Macross 7) de Macross Plus: Movie Edition.

    Au contraire de Do You Remember Love? nous sommes dans ce cas précis devant l’exemple type du film compilation : un remontage de la série sous la forme d’un film de deux heures comprenant une vingtaine de minutes d’animation inédite. La particularité de ce montage néanmoins, c’est qu’il est basé sur le scénario original de Macross Plus avant qu’il ne doive être retravaillé pour devenir une série à la demande de Bandai. Ainsi l’introduction des personnages diffère, l’ordre des évènements peut parfois changer, certaines scènes sont raccourcies ou rallongés, mais le tout suit une logique imparable et le récit gagne en rythme, occultant certaines intrigues secondaires par forcément utiles. Mais surtout ce film amènera à une refonte totale du combat final pour un finish bien plus satisfaisant et épique que celui de la série qui laissait un peu sur sa faim. Pour toutes ces raisons, le film est souvent considéré comme la version définitive de Macross Plus même si à n’en pas douter : les deux versions méritent le coup d’œil !

    En occident Macross Plus eut droit à une sortie plutôt rapide dans les pays anglo-saxons chez Manga Vidéo. L’éditeur étant en train de s’implémenter en France à la même période avec tout son catalogue, cela permit aussi une sortie rapide chez nous en VHS des deux premiers volumes – dotés d’un doublage réussi (avec notamment l’excellent Michel MELLA dans le rôle d’Isamu) mais d’une traduction très aléatoire alors qu’elle était pourtant basée sur la version anglaise ! Il fallut néanmoins attendre de long mois pour le troisième volume.. mais au prix d’un changement de voix – et pas toujours en bien – pour la majorité des personnages. Suite à cela, le quatrième et dernier volume se fit aux abonnés absents.

    La cause ? Des conflits entre Manga Vidéo et Bandai qui retardèrent aussi la sortie outre atlantique car Bandai refusa de leur fournir la piste audio internationale – c’est à dire la bande son sans dialogues utilisée pour les doublages. Cela mena Manga Vidéo à devoir bricoler leur propre piste audio en utilisant les musiques des OST (faisant qu’il manque quelques pistes et chansons absentes des OST déjà sorties) et des bruitages de leur cru (notamment l’utilisation incongrue de bruit de lasers pour les tirs des Valkyries… alors même qu’on voit bien les pilotes recharger leurs armes). Bandai poussa même le vice à réaliser leur propre doublage US du quatrième épisode, avec la vraie bande son… mais un cast totalement différent et qui restera exclusif au Japon. Le comble.

    Du coup pour la France il faudra attendre que Canal+ s’en mêle pour enfin voir la fin de la série sous nos latitude. Alors que la chaîne prévoyait initialement de faire doubler le film (toujours inédit à ce jour) et de le diffuser, elle décide finalement se tourner vers la série. Du coup non contente de faire doubler le dernier épisode (mais malheureusement avec la bande son anglaise), elle décide aussi de faire redoubler le troisième épisode avec les comédiens des deux premiers volumes, permettant ainsi d’avoir une version uniforme et offrant également une bien meilleure traduction pour l’épisode redoublé.

    Après cette diffusion, la 4ème volume sortit finalement en VHS chez Manga Vidéo.

    Quelques années plus tard, Macross Plus fit aussi parti des premiers titres sortis en DVD chez Manga Video, en deux volumes. Malheureusement le résultat fut loin d’être à la hauteur de ce que mérite cette série : bien que ne proposant qu’un seul épisode sur des DVD doubles-faces, on découvre des défauts notables de compression et bien que ces DVD nous permirent de découvrir la version originale de la série, les sous-titres comme tous ceux de l’éditeur se contentaient de reprendre tels quels les dialogues du doublage français, et on se retrouve donc comme avec Macross II avec un texte pas synchrone, reprenant tous les non-sens de la traduction française.

    La bonne nouvelle néanmoins c’est l’éditeur All The Anime à annoncé la sortie prochaine des OAVs et du film de Macross Plus en Blu-Ray en occident, y compris en France. Une nouvelle qui fait plaisir tant cette série le mérite bien.

  • MACROSS II: LOVERS AGAIN

    C’est 1992 qu’il faudra attendre pour voir enfin débarquer une série dérivée de Macross. Sa particularité néanmoins c’est qu’elle sera faite sans la participation du Studio NUE ou de Shôji KAWAMORI – ces derniers en effet ne sont pas très intéressés par la réalisation d’une suite.

    Qu’à cela ne tienne, Big West (seul détenteur de la licence) décide de prendre les choses en main et de lancer une nouvelle gamme de produits Macross, avec comme pièce centrale cette série de 6 OAVs (format privilégié car estimé comme ayant le vent en poupe à l’époque) qui arrivera ainsi pile pour les 10 ans de Macross afin de bien marquer le coup.

    Exit le Studio NUE donc, c’est le Studio AIC qui reprend la main et on ne retrouvera que deux membres de poids de la série originale : le character designer Haruhiko MIKIMOTO mais aussi le scénariste Sukehiro TOMITA (qui en plus d’être un des principaux scénaristes de la série originale, fut surtout celui de Do You Remember Love?).

    Néanmoins très vite des soucis, ou au minimum des incertitudes, de production semblent poindre : alors que la série est annoncée initialement pour se dérouler 300 ans après la série TV… elle préfère au final utiliser le film comme base, et situer son action 80 ans après… prétexte parfait pour ne ramener aucun des personnages de Macross (que le staff n’avait de toute façon pas l’autorisation d’utiliser) dont le sort ne sera révélé que dans une trilogie de jeux PC Engine.

    Mais bon après tout… pourquoi pas ?

    Sur le papier le concept est prometteur. On y retrouve la “sainte trinité” du concept de Macross et même si le réalisateur Kenichi YATAGAI poussa pour ne pas mettre en avant d’idole dans la série (estimant que le concept était trop ancré dans les ’80s, l’opposant sur ce point à MIKIMOTO), la musique reste un élément central du récit. A côté de ça le trait de Mikimoto reste tout aussi magnifique que d’habitude (en témoigne l’illustration ci-dessus), le mecha design est soigné malgré l’absence de KAWAMORI et la série s’offre également les talents du grand Shirô SAGISU (qu’on connaîtra plus tard pour Nadia, le Secret de l’Eau Bleue et surtout Neon Genesis Evangelion) aux musiques.

    Le contexte proposé par la série est intéressant et veut traiter de thématiques pour le moins intéressantes comme celui de la liberté de la presse (appuyée par le choix surprenant mais pas inintéressant de prendre un journaliste comme personnage principal) sous une dictature militaire et le rôle de la censure et de la propagande d’état en situation de guerre, le tout face à un ennemi des plus intéressants se servant de la Chanson comme arme de guerre.

    Tout semble donc s’aligner pour offrir une série de qualité.

    Mais la sortie du premier épisode fit l’effet d’une grosse douche froide auprès du public japonais. Réaction qui se confirma devant les volumes suivants, cumulé à un échec commercial qui faillit mener à l’annulation de la série au quatrième épisode !

    Si l’attente a sans doute joué sur la réaction (nul doute que le public voyant une série appelée Macross II aurait espéré y voir une suite directe de la série originale, et surtout d’en retrouver les personnages principaux), il serait malhonnête d’estimer que ce soit la seule raison de cette déception.

    Car c’est vraiment dans la forme, aussi bien narrative que visuelle, que cette suite pèche. Les personnages – au demeurant trop nombreux pour le format – sont plats et peu développés, le triangle amoureux – au potentiel pourtant certain là encore – est rapidement expédié et le développement de l’histoire regorge de facilités scénaristiques, sautant souvent du coq à l’âne sans réelle logique. On sent que la série et son concept auraient besoin d’un format bien plus long pour respirer, un peu comme si on avait essayé de compacter la série originale en six épisodes sans pour autant repenser le scénario pour son nouveau format.

    Le coup de grâce vient finalement de la réalisation technique : si le format OAV avait le vent en poupe à cette époque c’était en partie parce qu’il permettait la création de productions à gros budget avec une qualité technique bien au-delà de ce que permettait un format télévisuel, et nombre d’OAVs ont marqué leur public par une réalisation exceptionnelle. Mais le résultat sur Macross II est extrêmement décevant et ressemble plus à une série TV qu’à une OAV digne de ce nom. La réalisation est très inégale, avec des méchas parfois bien trop anguleux, et un character design qui varie continuellement d’un épisode à l’autre rendant presque les personnages méconnaissables (prenons pour l’exemple le troisième épisodes où Ishtar donne souvent l’impression de voir Minmay avec des cheveux bleus). Au final seul l’épisode 5 parvient réellement à tirer son épingle du jeu avec un graphisme et une animation digne d’une OAV permettant d’offrir de formidables moments d’actions. Mais la qualité globale est bien trop faible pour relever le niveau de la série, déjà bien entachée par ses défaillances scénaristiques.

    Au final tout cela fera que The Super Dimension Fortress Macross II: Lovers Again ne restera pas dans les annales et garde encore aujourd’hui l’image de mouton noir de la licence. Image encore accentuée quand, au retour du Studio NUE et de Shôji KAWAMORI sur la licence, la série se voit reléguée au rang d’univers parallèle dans la chronologie officielle. Une image peut-être excessive car au final la série n’est pas foncièrement mauvaise, tout juste moyenne. Mais pour la suite d’un anime mythique, c’est bien trop peu.

    Néanmoins…

    Il convient aussi avec le recul d’analyser la place de Macross II dans l’histoire de la licence et c’est là qu’on se rend compte que cette série est d’une bien plus grande importance qu’on pourrait le croire malgré son échec. Car du coup on commence à y trouver la mise en avant d’éléments et des thèmes qui prendront une importance cruciale dans les productions à venir, comme notamment l’importance de la musique au sein des cultures au-delà du “choc culturel” mis en place dans la série originale. Difficile de ne pas voir également dans les Marduks une sorte de prémices de ce que la licence établira par la suite pour la Protoculture. Mais au final est-ce si étonnant que ça quand on sait que Sukehiro TOMITA, en plus de son rôle central sur l’original, rempilera deux ans tard comme scénariste de Macross 7, la série qui mettra vraiment la musique avec un grand M au cœur de l’univers Macross ? C’est presque à se demander si Shôji KAWAMORI en tombant sur Macross II ne s’est pas dit “Il y a de l’idée mais… voilà plutôt comment il faudrait faire ça !” avant de rappeler son collègue pour mettre ça en place. Et s’il est vrai que KAWAMORI a mieux utilisé ces concepts par la suite, difficile de ne pas reconnaître le rôle qu’a joué Macross II dans cette histoire.

    Au-delà du Japon Macross II eut déjà un destin pour le moins surprenant outre-Atlantique, avec une sortie quasi-simultanée sur le sol américain où la série devint rapidement culte auprès du public US et obtenu un réel succès. On murmure même que c’est ce succès qui empêché le couperet de tomber avant la fin. Ce succès mena notamment Paladium Books a sortir un jeu de rôles de Macross II suivant le même format et les mêmes règles qu’ils avaient utilisés pour celui de Robotech, mais surtout la création par Viz Comics d’une suite papier totalement originale Made in America : Macross II – The Micron Conspiracy !

    En France Macross II est tout d’abord sorti en 1995 chez Kazé Video en VHS, uniquement doublée. Le doublage était relativement correct mais les masters comportant des sous titres anglais incrustés on avait droit à de grosses bandes noires sur l’écran pour les recouvrir par les sous-titres français lors des dialogues en langue alien des Marduks. Si c’était autrement une belle édition (avec de magnifiques jaquettes reprenant les illustrations de MIKIMOTO), la série passa plutôt inaperçue auprès du public français et pour cause : Manga Vidéo était en train de sortir Macross Plus au même moment…

    Quelque années plus tard, Kaze ressortit Macross II en DVD avec les même master et une VO… mais qui ne comportait aucun sous-titres pour une question de droits. En effet au même moment Manga Vidéo éditait Macross II dans sa version “film” made in USA – qui bien que souvent présentée comme un remontage, est en fait la version complète de la série, mais sans générique de début de fin entrecoupant les épisodes. Cette version proposait un nouveau doublage correct lui aussi (mais avec des voix différentes) et des sous-titres sur la VO… mais qui reprenaient tel quels les dialogues du doublage français (lui-même basé sur le doublage US) avec en conséquence un texte pas synchrone, reprenant tous les non-sens de la traduction française et même des sous titres à des moment sans dialogue pour les cas où du texte a été ajouté lors du doublage. Le master quant a lui ne présentait pas les bandes noires de la version Kazé, mais on avait droit à des sous-titres incrustés sur l’image en anglais !

    Deux éditions peu ragoutantes donc et le moins que l’on puisse dire c’est que même Macross II méritait mieux que ça ! La série ayant récemment eu droit à une ressortie tardive en Blu-Ray avec une excellente remasterisation, croisons tout de même les doigts de la voir apparaître en France même si on peut craindre que cette incartade “non canon” ne soit pas la priorité de Big West à l’international même si l’annonce de la série en Blu-Ray sur le sol américain nous donne un peu d’espoir…

  • MACROSS FLASHBACK 2012

    Alors que tout le monde attends désespérément une suite, il faudra attendre 1987 pour que les fans reçoivent un petit os à ronger de la part de Studio NUE sous la forme de The Superdimension Fortresse Macross : Flashback 2012.

    Loin d’une suite, c’est au final une OAV musicale de 30mn qui est offerte au public reprenant dix chansons de Minmay sous la forme de clips musicaux composés de montages sur des images de la série et du film.

    Le point qui fait cet OAV aura néanmoins marqué le public, c’est la présence de quelques scènes inédites au début et la fin de l’OAV montrant le concert d’adieu de Minmay et surtout son départ au côté de Misa et Hikaru à bord du Megaroad-01, un élément particulièrement important du lore de Macross… dont nous attendons toujours le fin mot de l’histoire 35 ans plus tard.

    Un point de détail intéressant à connaitre néanmoins c’est que le départ en question devait à l’origine clore la série originale mais ne put se faire faute de temps et de budget. De même : le concert de Minmay devait clore le film, mais n’avait pu être réalisé à l’époque – ce dernier sera néanmoins réintégré plus tard dans DYRL avant le générique de fin à partir de la version DVD du film.

  • THE SUPER DIMENSION FORTRESS MACROSS: DO YOU REMEMBER LOVE ?

    Devant le carton surprise de la série, il fut rapidement décidé de mettre en chantier la réalisation d’un film qui sortira en 1984. Le phénomène n’avait rien de nouveau à l’époque, pas plus que la décision de faire de ce film une version condensée de l’histoire de la série.

    Mais à la différence par exemple du premier film de Yamato, ou de la trilogie Gundam de Yoshiyuki TOMINO, qui se présentaient sous la forme d’un remontage du meilleur de leurs séries respectives accompagné de nouvelles séquences d’animation, il fut décidé de faire un nouveau film composé exclusivement d’animation inédite qui repense entièrement l’histoire originale pour ce nouveau format.

    A la barre on retrouve la même équipe, à la différence que Shôji KAWAMORI hérite du poste de co-réalisateur aux côtés d’ISHIGURO, faisant de ce film sa première réalisation. Et le travail de fond va beaucoup plus loin que ce genre de film résumé le font d’habitude vu qu’on est devant une pleine réimagination aussi bien visuelle que scénaristique (un procédé que KAWAMORI réutilisera souvent par la suite, notamment pour les films d’Escaflowne et d’Aquarion).

    Le résultat est un véritable chef d’oeuvre cinématographique. Là où la série était d’une réalisation très inégale, la réalisation technique de ce film est exceptionnelle pour l’époque. Fruit de la collaboration entre 20 studios d’animations, ce fut l’un des premiers films d’animation à gros budget du Japon, et le résultat se voit à l’écran. S’il serait peut-être excessif de dire que le film n’a pas pris une ride, il reste très impressionnant visuellement même près de 40 ans plus tard.

    Le scénario n’est évidemment pas aussi poussé que la série, mais il se focalise complètement sur le concept de base qu’a imaginé KAWAMORI : une histoire d’amour sur fond de musique et de guerre spatiale. On ne saurait le prendre comme remplacement tant certains concepts diffèrent radicalement de la série originale (à commencer par la nature des ennemis Zentradi et de la Protoculture), mais il est un complément indispensable pour les fans de celle-ci, et surtout un excellent film largement autosuffisant.

    Au delà de sa qualité intrinsèque, Do You Remember Love? est aussi une œuvre fondatrice de par son influence encore majeure à ce jour sur l’univers Macross et des longs débats entre fans que son existence lancera concernant le canon Macross.

    En effet là où la série est généralement considéré comme le canon principal pour tout un tas de raison trop longue à détailler ici, le film se présente à côté de ça comme l’influence visuelle majeure de l’univers (et ce y compris dans la préquelle de la série originale, Macross Zero) et marquera la première apparition de beaucoup d’autres éléments qui seront réutilisé par la suite (comme la langue Zentradi) faisant qu’il est presque impossible de dissocier la série originale du film en terme d’importance dans le canon officiel.

    D’ailleurs le film de Macross est généralement considéré au sein de l’univers Macross comme une sorte de « film dans le film » sorti en 2031 célébrant l’armistice de Guerre Spatiale (même si en fait… c’est un peu plus compliqué que ça), mais il serait très réducteur de réduire cette merveille bien réelle à cela.

    En France le film fut doublé au début des années ’90s avant de sortir finalement chez Manga Power, puis Shuriken Video en 1994 (un label vidéo d’AB Production se voulant pour les passionnés) sous le titre Macross: Robotech Le Film (sic). Si le doublage restait relativement correct (on y retrouvait notamment l’excellent Mark Lesser dans le rôle d’Hikaru) c’est au niveau de la traduction que le bât blesse.

    Basée sur la version internationale Super Spacefortress Macross produite par Big West (qui mena à la création d’une version amputée de 30mn très célèbre outre atlantique, Clash of the Bionoids), la version français se retrouve avec dialogues bien souvent fantaisistes (le sommet étant atteint avec les délirants “Emigrants de l’Espace” ), une romanisation médiocre des noms de personnages (Hikaru qui devient Hikari, Foster pour Focker, Glovak pour Global, Mingmei pour Minmay, et j’en passe…), et une des chanson qui est curieusement remplacée par un chant en anglais au milieu du film. Malheureusement c’est la seule version qui fut jamais disponible en France (si on l’excepte une diffusion en salle en VOSTF lors du Cycle Cinemanga de Kaze à la même époque) et au vu de la situation pour le moins compliquée au niveau des droits du film, ce pourrait rester la seule pendant encore longtemps…

  • THE SUPER DIMENSION FORTRESS MACROSS

    La saga Macross a débuté en 1982 avec la première série The Super Dimension Fortress Macross, œuvre emblématique de la saga mais aussi de l’animation Japonaise. Imaginée à l’origine comme une série semi-parodique du genre “mécha réaliste” intitulée Battle City Megaroad, le ton changea radicalement au fil de la création effective de la série pour virer plus vers le space opera. Prévue à l’origine pour durer 48 épisodes, une perte de sponsor réduisit le nombre d’épisodes à 24… jusqu’à ce que le carton surprise amène Big West à accroître le nombre à 36 épisodes après seulement trois épisodes de diffusés !

    Si la série fut avant tout un travail collaboratif du Studio NUE, son créateur reconnu reste le talentueux Shôji KAWAMORI (connu plus récemment pour avoir créé des séries comme Escaflowne, AquarionAKB0048 ou Junchiki no Pandora/Last Hope) également mécha-designer de la série et créateur du chasseur transformable Valkyrie qui est l’une des bases de cette saga et l’un de ses symboles les plus emblématiques.

    Bien que le Studio NUE était essentiellement constitué de novices à l’époque (dont le non moins talentueux Haruhiko MIKIMOTO qui fut le Character Designer attitré de Macross pendant longtemps) c’est le vétéran Noburo ISHIGURO qui en assurera la réalisation. Habitué aux sagas spatiales (il fut le réalisateur des trois séries de la mythique licence Space Battleship Yamato et plus tard du non moins mythique Legend of the Galactic Heroes), il n’est sans doute pas étranger au côté odyssée spatiale de cette première série. Et comment ne pas citer non plus les magnifiques musiques du regretté Kentarô HANEDA (qui signera un an plus tard les musiques de The Superdimension Century Orguss du même Studio NUE mais qui est surtout connu par chez nous pour son travail sur Space Adventure Cobra) ?

    Mais cette série posera surtout les bases de ce qui portera toujours la saga Macross au fil des ans : méchas, amour et chanson – ces trois ingrédients sont un peu la sainte trinité de la licence Macross et continuent à la caractériser à ce jour. Le dosage peut varier, mais ils sont toujours bel et bien présents comme éléments centraux de chaque production. En terme de chansons, Macross fut même un véritable précurseur dans l’industrie japonaise en associant aussi directement et intimement idole, animation et marketing, propulsant ainsi la toute jeune Mari Iijima au rang de star. Si on avait déjà vu quelques fois des idoles être utilisées sur des animes, c’est la première fois qu’une série servit ainsi de tremplin à une carrière de chanteuse… une procédé encore associé aux séries modernes de Macross où des castings gigantesques sont lancés pour trouver la nouvelle idole de l’histoire !

    Il y a aussi souvent ce réflexe de vouloir comparer la saga Macross à ce que beaucoup perçoivent comme son concurrent direct : Mobile Suit Gundam – mais il faut avouer qu’en vérité les deux sagas ne sauraient être plus différentes en dehors de leur utilisation du mécha comme arme conventionnelle. Dans un sens j’ai toujours trouvé que les deux étaient radicalement opposé dans leur approche, là où Gundam serait souvent plus cérébral et orienté sur le côté politique et les manipulations que cela entraîne, Macross reste toujours plus porté sur l’émotion et les personnages – portant souvent tout autre considérations au second plan, parfois il faut l’avouer au détriment de la trame narrative.

    Si la réalisation technique de cette première série a très mal vieilli en dehors de quelques perles ci et là (dont le mythique épisode 27 marquant la fin de la guerre), elle n’en reste pas moins un classique du genre.

    Malheureusement on connaît surtout en France Macross via sa version Robotech… qui non content de massacrer la série en l’associant à deux autres productions sans rapport, en trahit surtout complètement l’esprit.

    Mais ce sera le sujet d’un autre post…

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