Pour ne pas changer les habitudes, Macross Delta aura également droit à son adaptation cinématographique qui sortira deux ans après la fin de la série : Passionate Walküre. Et sans surprise on y retrouve tout le staff de la série télévisée, avec Shôji KAWAMORI dans le rôle de réalisateur.
A la différence de Macross Frontier néanmoins, c’est le choix d’un film unique qui est effectué pour cette réimagination de la série. Encore que… au contraire de Frontier dont les films racontait une histoire au final différente de celle de la série, Passionate Walküre tiens plus de bête film de compilation à l’instar de Macross Plus – Movie Edition.
Ainsi l’introduction des personnages et l’agencement des scènes diffèrent beaucoup, parfois à un degré extrême (comme la reprise de scènes dans des contexte totalement différentes avec les mêmes personnages… mais dans d’autres tenues), et le film mêle habilement plusieurs moments majeurs afin de fluidifié le récit.
On sent que de vrais moyens ont été mis sur les scènes d’action car le film se focalise à corriger les deux principaux problèmes de la série sur le plan : la rareté des séquences d’action sous forme de Battroïd, et le nombre réduit des forces en présence lors des batailles. C’est beau et impressionnant même si on regrette que les scènes d’animation 2D inédites n’aient pas reçu le même soin, et dénotent avec le reste à cause de ça. C’est d’autant plus dommage que la série était irréprochable sur ce plan.
Pour le reste par contre le film est fidèle à son titre et il faut dire ce qui est : il n’y en a que pour les Walküre. On apprécie le choix de développer leur background au début du film et non à la fin comme dans la série, mais la conséquence c’est que tous les autres personnages sont réduits à peau de chagrin, au point où même le triangle amoureux n’existe plus. Tout l’aspect géopolitique disparait quasi intégralement, que ce soit les manipulations de la NUNS et de la mystérieuse Fondation Epsilon ou les griefs de Windermere qui sont à peine exprimés.
Après il faut le reconnaître, Macross Delta est une série très dense qu’il était difficile de condenser en deux heures. Passionate Walküre fait un travail habile pour un résultat haletant mais qui perd au final beaucoup de profondeur par rapport à sa version télévisée.
De ce fait il serait difficile de considérer cette version comme une sorte de vision définitive de Macross Delta, et elle n’offre pas vraiment non plus une alternative réellement intéressante comme pouvaient le faire Do You Remember Love? ou Wings of Goodbye malgré quelques moments forts inédits, notamment concernant le triste sort d’un certain personnage.
Au final c’est un bon moyen pour le fans de Delta et des Walküre de prolonger le plaisir, mais on préférera conseiller la série télévisé pour la découverte de son histoire.
Sans réelle surprise devant le carton de la série – mais aussi pour les habitudes de Shôji KAWAMORI – une adaptation filmique de Macross Frontier sera rapidement annoncée sur les écrans japonais. Le staff de la série rempile à la différence que KAWAMORI reprend le rôle de seul réalisateur.
La surprise de cette adaptation néanmoins, c’est que là où ce genre de procédé nous a habitué à un unique film, c’est un dyptique qui est directement annoncé pour cette nouvelle interprétation de l’histoire de Macross Frontier.
Le premier film The False Songstress sortira en 2009, un an à peine après la fin de la série. Contrairement à Do You Remember Love? qui était une réimagination complète, ce premier film évoque en premier lieu plus celui de Macross Plus, car sa première heure est essentiellement un remontage du début de la série. On y trouve quelques différences : des changements dans la présentation et les relations de certaines personnages, l’introduction de quelques nouvelles pistes… mais on est essentiellement devant une compilation de la série… jusqu’au moment où arrive la deuxième heure où on se trouve soudainement avec de l’animation uniquement inédite (hormis l’utilisation ci et là de quelques stock shots). Néanmoins on reste globalement dans les grandes lignes de la série éponyme, mais présentée sous une forme plus dynamique et condensée.
Puis alors vint le second film deux ans plus tard en 2011, The Wings of Goodbye. Et c’est là par contre qu’on se présente devant ce qui est essentiellement le Do You Remember Love? de Macross Frontier. Là où le premier film se présentait dans les grandes lignes comme une version condensée du début de la série, le second part de plein pieds dans une réimagination totale : scénario radicalement modifié, rôle des personnages bien différents, déroulement souvent surprenant, et ce que jusqu’au climax déviant largement ce celui de la série, et ce jusqu’à son aboutissement qui n’hésitera pas à modifier le destin de plusieurs personnages majeurs.
Evidemment à l’instar de Do You Remember Love? beaucoup d’éléments et de concepts sont bien moins développés dans les films mais ils en demeurent une alternative indispensable tant le récit développe sa propre identité.
Pendant que Big West semble se satisfaire de continuer Macross sans ses créateurs, Shôji KAWAMORI travaille de con côté sur un tout autre projet. Bien qu’il soit surtout connu pour ses histoires mettant en scène des affrontements épiques au cours de grandes guerres, KAWAMORI garde une passion première pour l’aviation, et tout particulièrement pour les histoires d’appareil expérimentaux et de leurs pilotes d’essai. Cela le motive donc à vouloir créer une histoire mettant en scène la rivalité entre deux pilotes d’essai de deux sociétés différentes mâtiné d’une histoire d’amour avec une chanteuse.
Le problème ?
Personne n’est intéressé. Rapidement les sponsors potentiels décèlent des similitudes avec l’œuvre phare du réalisateur, et lui suggèrent que s’il veut vendre son concept, il devrait le transformer pour l’intégrer à l’univers Macross et qu’à cela ne tienne, KAWAMORI finit par se laisser convaincre et se penche avec le Studio NUE pour continuer enfin l’univers Macross – toutes ces discussions et élaborations menant parallèlement à la création de Macross 7 avec une sortie commune des deux projets en 1994.
Avec KAWAMORI et le Studio NUE de retour sur le devant la scène, Big West ravi de lancer ces nouveaux projets – espérant ainsi faire oublier la déception de Macross II – et Bandai se joint à la fête assurant un gros budget pour cette nouvelle production. Seule compromis : le projet initialement pensé comme un film deviendra une série de 4 OAVs à la demande du sponsor, un format plus rentable et moins risqué qu’une sortie cinématographique. Mais cela permet d’assurer à Macross Plus un apport financier plus que confortable…
Et ça se voit !
Dès sa scène d’ouverture affublée d’une mise en scène du feu de dieu et d’une réalisation irréprochable, les errements de Macross II sont rapidement oubliés et la série aura vite fait d’entrer dans le cœur des fans de Macross et du public d’animes en général.
Il faut dire que pour son retour sur Macross, le Studio NUE s’est assuré un staff exceptionnel. Si KAWAMORI reste à la réalisation, il s’assure à la co-réalisation la présence d’un jeune réalisateur qui y fera ses premières armes, un certain Shin’ichirô WATANABE qui obtiendra une notoriété mondiale quelques années plus tard avec une petit anime insignifiant appelé Cowboy Bebop… Le scénario n’est pas en reste puis qu’il est signé par Keiko NOBUMOTO qui sera elle aussi la scénariste de Cowboy Bebope (et travaillera par la suite sur d’autres classiques comme Wolf’s Rain ou Space Dandy). Cerise sur le gâteau : le choix d’amener une compositrice encore peu connue mais qui deviendra vite légendaire et continuera encore longtemps à collaborer avec KAWAMORI et WATANABE : Yôko KANNO dont les compositions symphoniques digne d’un film cinématographique aura vite fait de laisser le public sans voix. Une équipe d’élite donc, qui associée aux vétérans du Studio NUE permet à Macross Plus de s’imposer d’emblée comme une référence des années 90′.
Seule ombre au tableau : l’absence de Haruhiko MIKIMOTO au character design alors même qu’il est considéré à l’époque comme le designer attiré de la licence. La raison ? MIKIMOTO était déjà en train de travailler sur Macross 7 dont la pré-production commença avant celle de Macross Plus, et alors qu’il était prévu qu’il travaille sur les deux séries, la charge de travail que représente une nouvelle série TV l’amène bien vite à réaliser qu’il ne pourra pas cumuler le même poste sur Macross Plus – une situation qu’il regrette encore à ce jour, admettant bien volontiers que s’il avait eu le choix, il aurait préféré faire Macross Plus. A la place c’est MASAYUKI (character designer du culte Doomed Megalopolis de RINTARÔ, et plu récemment co-réalisateur des films Rebuild of Evangelion) qui reprend le rôle et le moins que l’on puisse dire c’est que son style détonne de ce pour quoi est connu la licence, avec un graphisme bien plus réaliste et mature mais qui aura rapidement séduit le public tant il s’associe parfaitement au ton bien plus adulte de cette nouvelle série.
Car Macross Plus c’est un peu la série de la maturité. Là où Macross 7 à la télévision vise avant tout un nouveau jeune public à l’instar de la série originale 12 ans plus tôt, cette série d’OAV vise avant tout un public de fan qui a vieilli depuis, et présente un univers plus sombre et adulte, et des personnages (par ailleurs plus proches de la trentaine) plus matures que dans la production animée moyenne. Pour autant Macross Plus n’oublie pas non plus de mettre le chanson au cœur de récit, mais avec des tons électros (pour ne pas dire bizarres) choisis par Yôko KANNO pour illustrer les chansons de l’idole synthétique de la série, Sharon APPLE. On est loin de la J-Pop de Mari Iijima ! S’il n’est pas vraiment question de guerre dans cette série, le chanson sert néanmoins d’élément liants les différents points du récits et les thématiques étudiées par la série, tels que l’intelligence, mais aussi et surtout celui de la puissance de la volonté humaine face à toute autre chose (un thème qu’on retrouvera également au cœur de deux productions de KAWAMORI de l’époque : Macross 7 et Vision d’Escaflowne).
Véritable illustration de la passion de KAWAMORI pour l’aviation mais aussi plus généralement de la Science-Fiction (avec des références à foison aux classiques du genre), Macross Plus fait aussi parti de ces séries qui a su touché les animefans bien au-delà de son public visé, tant la série est autosuffisante. En effet pour ce qui est sans doute la seule fois dans l’histoire de la licence, nous sommes vraiment dans une œuvre détachée du lore de l’univers général de Macross qui ne sert que de toile de fond que pour raconter une histoire totalement indépendante. Ce peut-être à la fois une qualité ou un défaut (c’est selon) mais c’est aussi sans doute ce qui explique que la série ait marqué le public bien au-delà des fans de Macross.
Après l’échec de Macross II, cette nouvelle série sera un gros succès sur le sol Japonais mais fera aussi son effet en occident où elle arrivera rapidement. Au final seules quelques réserves par rapport au côté un peu expéditif du combat final laissera quelques bémol… des réserves néanmoins qui seront vites corrigées…
Car un an plus tard – et plus exactement deux mois à peine après la sortie du dernier OAV – voit la sortie en salles (accompagné d’un court métrage de Macross 7) de Macross Plus: Movie Edition.
Au contraire de Do You Remember Love? nous sommes dans ce cas précis devant l’exemple type du film compilation : un remontage de la série sous la forme d’un film de deux heures comprenant une vingtaine de minutes d’animation inédite. La particularité de ce montage néanmoins, c’est qu’il est basé sur le scénario original de Macross Plus avant qu’il ne doive être retravaillé pour devenir une série à la demande de Bandai. Ainsi l’introduction des personnages diffère, l’ordre des évènements peut parfois changer, certaines scènes sont raccourcies ou rallongés, mais le tout suit une logique imparable et le récit gagne en rythme, occultant certaines intrigues secondaires par forcément utiles. Mais surtout ce film amènera à une refonte totale du combat final pour un finish bien plus satisfaisant et épique que celui de la série qui laissait un peu sur sa faim. Pour toutes ces raisons, le film est souvent considéré comme la version définitive de Macross Plus même si à n’en pas douter : les deux versions méritent le coup d’œil !
En occident Macross Plus eut droit à une sortie plutôt rapide dans les pays anglo-saxons chez Manga Vidéo. L’éditeur étant en train de s’implémenter en France à la même période avec tout son catalogue, cela permit aussi une sortie rapide chez nous en VHS des deux premiers volumes – dotés d’un doublage réussi (avec notamment l’excellent Michel MELLA dans le rôle d’Isamu) mais d’une traduction très aléatoire alors qu’elle était pourtant basée sur la version anglaise ! Il fallut néanmoins attendre de long mois pour le troisième volume.. mais au prix d’un changement de voix – et pas toujours en bien – pour la majorité des personnages. Suite à cela, le quatrième et dernier volume se fit aux abonnés absents.
La cause ? Des conflits entre Manga Vidéo et Bandai qui retardèrent aussi la sortie outre atlantique car Bandai refusa de leur fournir la piste audio internationale – c’est à dire la bande son sans dialogues utilisée pour les doublages. Cela mena Manga Vidéo à devoir bricoler leur propre piste audio en utilisant les musiques des OST (faisant qu’il manque quelques pistes et chansons absentes des OST déjà sorties) et des bruitages de leur cru (notamment l’utilisation incongrue de bruit de lasers pour les tirs des Valkyries… alors même qu’on voit bien les pilotes recharger leurs armes). Bandai poussa même le vice à réaliser leur propre doublage US du quatrième épisode, avec la vraie bande son… mais un cast totalement différent et qui restera exclusif au Japon. Le comble.
Du coup pour la France il faudra attendre que Canal+ s’en mêle pour enfin voir la fin de la série sous nos latitude. Alors que la chaîne prévoyait initialement de faire doubler le film (toujours inédit à ce jour) et de le diffuser, elle décide finalement se tourner vers la série. Du coup non contente de faire doubler le dernier épisode (mais malheureusement avec la bande son anglaise), elle décide aussi de faire redoubler le troisième épisode avec les comédiens des deux premiers volumes, permettant ainsi d’avoir une version uniforme et offrant également une bien meilleure traduction pour l’épisode redoublé.
Après cette diffusion, la 4ème volume sortit finalement en VHS chez Manga Vidéo.
Quelques années plus tard, Macross Plus fit aussi parti des premiers titres sortis en DVD chez Manga Video, en deux volumes. Malheureusement le résultat fut loin d’être à la hauteur de ce que mérite cette série : bien que ne proposant qu’un seul épisode sur des DVD doubles-faces, on découvre des défauts notables de compression et bien que ces DVD nous permirent de découvrir la version originale de la série, les sous-titres comme tous ceux de l’éditeur se contentaient de reprendre tels quels les dialogues du doublage français, et on se retrouve donc comme avec Macross II avec un texte pas synchrone, reprenant tous les non-sens de la traduction française.
La bonne nouvelle néanmoins c’est l’éditeur All The Anime à annoncé la sortie prochaine des OAVs et du film de Macross Plus en Blu-Ray en occident, y compris en France. Une nouvelle qui fait plaisir tant cette série le mérite bien.
Devant le carton surprise de la série, il fut rapidement décidé de mettre en chantier la réalisation d’un film qui sortira en 1984. Le phénomène n’avait rien de nouveau à l’époque, pas plus que la décision de faire de ce film une version condensée de l’histoire de la série.
Mais à la différence par exemple du premier film de Yamato, ou de la trilogie Gundam de Yoshiyuki TOMINO, qui se présentaient sous la forme d’un remontage du meilleur de leurs séries respectives accompagné de nouvelles séquences d’animation, il fut décidé de faire un nouveau film composé exclusivement d’animation inédite qui repense entièrement l’histoire originale pour ce nouveau format.
A la barre on retrouve la même équipe, à la différence que Shôji KAWAMORI hérite du poste de co-réalisateur aux côtés d’ISHIGURO, faisant de ce film sa première réalisation. Et le travail de fond va beaucoup plus loin que ce genre de film résumé le font d’habitude vu qu’on est devant une pleine réimagination aussi bien visuelle que scénaristique (un procédé que KAWAMORI réutilisera souvent par la suite, notamment pour les films d’Escaflowne et d’Aquarion).
Le résultat est un véritable chef d’oeuvre cinématographique. Là où la série était d’une réalisation très inégale, la réalisation technique de ce film est exceptionnelle pour l’époque. Fruit de la collaboration entre 20 studios d’animations, ce fut l’un des premiers films d’animation à gros budget du Japon, et le résultat se voit à l’écran. S’il serait peut-être excessif de dire que le film n’a pas pris une ride, il reste très impressionnant visuellement même près de 40 ans plus tard.
Le scénario n’est évidemment pas aussi poussé que la série, mais il se focalise complètement sur le concept de base qu’a imaginé KAWAMORI : une histoire d’amour sur fond de musique et de guerre spatiale. On ne saurait le prendre comme remplacement tant certains concepts diffèrent radicalement de la série originale (à commencer par la nature des ennemis Zentradi et de la Protoculture), mais il est un complément indispensable pour les fans de celle-ci, et surtout un excellent film largement autosuffisant.
Au delà de sa qualité intrinsèque, Do You Remember Love? est aussi une œuvre fondatrice de par son influence encore majeure à ce jour sur l’univers Macross et des longs débats entre fans que son existence lancera concernant le canon Macross.
En effet là où la série est généralement considéré comme le canon principal pour tout un tas de raison trop longue à détailler ici, le film se présente à côté de ça comme l’influence visuelle majeure de l’univers (et ce y compris dans la préquelle de la série originale, Macross Zero) et marquera la première apparition de beaucoup d’autres éléments qui seront réutilisé par la suite (comme la langue Zentradi) faisant qu’il est presque impossible de dissocier la série originale du film en terme d’importance dans le canon officiel.
D’ailleurs le film de Macross est généralement considéré au sein de l’univers Macross comme une sorte de « film dans le film » sorti en 2031 célébrant l’armistice de Guerre Spatiale (même si en fait… c’est un peu plus compliqué que ça), mais il serait très réducteur de réduire cette merveille bien réelle à cela.
En France le film fut doublé au début des années ’90s avant de sortir finalement chez Manga Power, puis Shuriken Video en 1994 (un label vidéo d’AB Production se voulant pour les passionnés) sous le titre Macross: Robotech Le Film (sic). Si le doublage restait relativement correct (on y retrouvait notamment l’excellent Mark Lesser dans le rôle d’Hikaru) c’est au niveau de la traduction que le bât blesse.
Basée sur la version internationale Super Spacefortress Macross produite par Big West (qui mena à la création d’une version amputée de 30mn très célèbre outre atlantique, Clash of the Bionoids), la version français se retrouve avec dialogues bien souvent fantaisistes (le sommet étant atteint avec les délirants “Emigrants de l’Espace” ), une romanisation médiocre des noms de personnages (Hikaru qui devient Hikari, Foster pour Focker, Glovak pour Global, Mingmei pour Minmay, et j’en passe…), et une des chanson qui est curieusement remplacée par un chant en anglais au milieu du film. Malheureusement c’est la seule version qui fut jamais disponible en France (si on l’excepte une diffusion en salle en VOSTF lors du Cycle Cinemanga de Kaze à la même époque) et au vu de la situation pour le moins compliquée au niveau des droits du film, ce pourrait rester la seule pendant encore longtemps…